Voyage 2019 - Polynésie française

24 février 2019 - Moorea (France)

On est arrivé à Moorea, une île magnifique tout près de Tahiti, et on a enfin pu retrouver la terre ferme. Le bateau est au mouillage, ils ont donc sorti les chaloupes. Aujourd’hui, on n’a pas réservé d’excursion, l’objectif est donc de trouver un taxi pour aller visiter l’île mais surtout de veiller à rentrer à l’heure si on ne veut pas que le bateau fiche le camp sans nous. D’abord, avec deux amis du bateau, on a trouvé un petit bus pour aller à la plage. Comme attendu, l’eau était magnifique et chaude. En revanche, ce qui était moins attendu, c’était une mini plage où on avait juste la place pour poser notre linge entre un mur de protection et l’eau. Mais c’était très cool de rester couchés sur le sable avec les palmiers. On a aussi remarqué que les autochtones ont souvent le même format que les passagers du bateau, 70% de surpoids à Moorea. Effectivement, ils tapent fort dans les sodas, les frites, les chips et la mayonnaise. Après la plage, on a laissé nos potes et on a repris le petit bus pour retourner au port. Arrivés au port, on a trouvé une dame bleue avec un minivan qui fait le taxi de temps en temps. Elle nous a emmené au belvédère avec une vue magnifique puis on a pris un chemin complètement défoncé. On a bien cru qu’elle allait faire exploser ses amortisseurs. On est arrivé à la baie de Cook, très jolie, mais l’eau ressemblait à l’eau du lac, donc pas terrible. Puis on est rentré au port, aussi desséchés que des morues. Superbe journée.

25 février 2019 - Papeete (France)

Quand on est arrivé à Papeete à 11 heures du soir, on avait pas trop envie de se faire du Papeete by night, pas seulement parce que, du bateau, ça avait l’air d’être un peu le bordel avec des gens du chantaient comme des sourds dans les bars, mais aussi parce qu’on était crevé. En revanche, une bonne partie de l’équipage est parti en piste, et aussi pas mal de passagers. Ils ont même descendu des personnes en chaise roulante qui avaient visiblement envie d’en découdre avec les boîtes de nuit locales. Il faut dire que ça faisait longtemps qu’on n’avait plus accoster dans une grande ville car, contrairement à ce qu’on croyait au départ, Papeete est grand, 200'000 habitants, des voitures partout et donc beaucoup d’embouteillages. Si Moorea ressemblait un peu à l’idée qu’on pourrait se faire du paradis, à première vue, Papeete ne fait pas trop rêver.

Le lendemain matin de notre arrivée, on a eu droit à une chouette excursion, du masque tuba dans les coraux. Avec quelques camarades du bateau, on est monté sur un petit rafiot pour aller dans une zone avec des épaves d’un côté (un avion et deux bateaux) et des coraux de l’autre côté. On a adoré, génial, mais comme on n’avait pas d’appareil photo étanche… pas de photos des petits poissons. Nos passagers-retraités du bateau ont aussi beaucoup apprécié. Ils en avaient de toutes les tailles, de toutes les formes et de toutes les couleurs… je parle des poissons… On serait resté des heures dans l’eau (à 29°C) à barboter avec tous les potes à Nemo, ça va nous faire un choc quand on retrouvera le lac. Au retour, le bateau nous a fait une petite visite de la côte avec des petits cabanons sur pilotis appartenant à des hôtels de luxe, très sympas mais un tantinet onéreux.

L’après-midi, on est allé en ville pour trouver du wifi, mais aussi pour acheter des lunettes de soleil (pour remplacer celles qu’on m’a volées à Santiago), des sandales de vieux pèlerins (pour remplacer mes sandales actuelles dont les semelles se décomposent) et des pastilles pour la gorge (pour la gorge de ma chère et tendre qui se décompose aussi). La ville est très bigarrée et il y a toutes sortes de bâtisses, un doux mélange de vieux et moches, et de modernes. C’est aussi vachement cher, par exemple la bière locale coûte 6 francs pour 3 décis. On a aussi appris qu’il y a 20'000 fonctionnaires à Tahiti, ces fonctionnaires sont payés le double par rapport à la métropole et, en plus, ils ne payent pas d’impôt. Tu m’étonnes que tout devient cher ici, et que les comptes français sont dans le rouge vif.

On a eu de la peine à trouver un wifi qui fonctionne mais finalement on a trouvé un petit bistrot où j’ai pu faire à peu près toutes les modifications du site que je voulais : Sur le bateau, le wifi est nul, il tourne au super ralenti et ça coûte un bras à chaque accès sur internet. Finalement, on a tout trouvé ce qu’on cherchait sauf, bien sûr, les sandales de vieux pèlerins, pas du tout dans l’air du temps. Les gars voulaient me vendre des tongs, je ne veux pas des tongs, je veux des sandales de vieux pèlerins, point. Les Polynésiens sont vraiment très sympas, toujours prêts à vous aider sans rien en contrepartie.